Mathilde Laroque

Mathilde Laroque étudie la biologie et l’art chorégraphique principalement en France (formation professionnelle Exerce au CCN de Montpellier en 2003, entre autres). Le Yoga et la méthode Feldenkrais s’ajoutent à sa pratique de danseuse. Elle rejoint Bruxelles sous l’impulsion de la créativité et des rencontres artistiques dans les milieux alternatifs, côtoyant le monde des arts visuels et des arts plastiques. Ses projets prennent la forme de dispositifs pluridisciplinaires où elle se produit en solo ou en duo dans des lieux atypiques. Elle y développe une proximité avec les spectateurs soulevant les questions de l’espace scénique et du corps comme interface entre soi et le monde. Son implication en tant qu’artiste s’étend au-delà de la scène et atteint différents publics à travers des actions de médiations culturelles, parties intégrantes de son processus de création. Ayant travaillé onze ans dans le centre de documentation de Contredanse, elle se nourrit également d’archives et de l’histoire de la danse. Pour sa dernière production, Le S de l’ange (2016-2017), elle s’intéresse à la figure universelle de Valsav Nijinski (1889-1950) et son Saut de l’ange qu’elle active sous le regard et les pieds de 50 personnes de 3 à 82 ans. De là née une installation immersive ainsi qu’un solo conçu et dansé in situ , le tout réalisé en collaboration avec une équipe de dix artistes issus des arts chorégraphique, visuel, sonore, plastique et numérique. En 2018, entourée de ses fidèles collaborateurs, et avec l’envie de poursuivre ses recherches, elle se lance dans un nouveau “seul en scène”. Seul? Pas si sûre…, intitulé La mue du S, cette création est vécue davantage comme une rencontre personnelle avec les spectres de Nijinski, ses démons et ses inspirations.